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Carnets de voyages,  Entre crêpes et châteaux

Pointe du château et premier passage à Saint-Malo

La Bretagne a ce don unique de transformer une simple journée en une véritable aventure. Entre les embruns de la pointe du château et notre premiers passage à Saint-Malo, notre escapade fut un condensé d’air marin, de pluie capricieuse et de panoramas à couper le souffle.

Randonnée sauvage à la Pointe du Château

Après la route, le moment du pique-nique est venu. À l’abri dans la voiture, nous avons déballé nos provisions. Il fallait parfois protéger notre repas d’un coup de vent farceur ou d’une fine pluie qui s’invitait sans prévenir. Mais après tout, quoi de plus breton qu’un pique-nique avec vue sur l’infini, un brin d’humidité en prime ?

Le ciel hésitait entre le bleu et le gris lorsque nous avons entamé notre marche vers la Pointe du Château. Ce bout de terre qui s’avance dans l’océan a quelque chose de brut, presque indompté. À chaque pas, le vent nous rappelait que nous étions en Bretagne : puissant, joueur, un brin moqueur quand il s’amusait à faire danser nos capuches.

Le sentier serpentait entre falaises et lande, dévoilant des points de vue imprenables sur la mer agitée. On s’arrêtait régulièrement, pas tant pour reprendre notre souffle que pour admirer le spectacle naturel qui se déployait sous nos yeux. Les goélands planaient en maîtres des lieux, indifférents à nos exclamations admiratives.

Fin de journée à Saint-Malo sous la pluie

Direction Saint-Malo en fin de journée. À peine arrivés, la météo a décidé de nous offrir son interprétation la plus authentique du climat breton : un bon crachin, fin et insistant, celui qui s’infiltre partout mais qui donne à la ville un charme indéniable.

Nous avons entamé notre tour des remparts, ces vieilles pierres chargées d’histoire qui encadrent la ville corsaire. Sous la pluie, Saint-Malo prenait une allure encore plus cinématographique, entre reflets miroitants sur les pavés et silhouettes emmitouflées avançant contre le vent.

L’océan, lui, jouait son rôle à la perfection : puissant, impétueux, venant frapper les remparts avec fracas. On s’est arrêtés plusieurs fois pour observer cette danse hypnotique entre la mer et la pierre.

Puis, quand l’humidité s’est faite un peu trop insistante, nous avons conclu cette journée par une pause bien méritée dans un café. Les mains autour d’une boisson chaude, en écoutant la rumeur de la ville mêlée aux bourrasques de vent, nous avons savouré ce moment suspendu, dernier chapitre d’une journée bretonne comme on les aime : intense, vivante, inoubliable.

Et vous, c’est quoi votre plus beau souvenir sous la pluie ?