Ísafjörður et les lumières brillant dans la nuit
Après une courte nuit passée à Reykjavik, nous voilà repartis direction l’aéroport domestique qui accueille les vols intérieurs et à destination du Groenland. Notre vol nous emmène à Ísafjörður (prononcer Issafiordur, cela signifie littéralement « le Fjord glacé »), dans les Fjords de l’Ouest (Vestfirðir).
Ísafjörður est une ville du Nord-Ouest de l’Islande et la plus peuplée des Fjords de l’Ouest avec quelques 2 700 habitants. La cité a été créée au IXe siècle.
Nous arrivons donc dans cette charmante bourgade et sommes accueillis par Phil (aka l’Explographe). La semaine promet d’être photographiquement intense !!
Une fois restaurés, nous sautons dans la voiture direction la maison de Phil pour poser nos affaires et nous reposer un petit peu avant la soirée qui s’annonce prometteuse !
Par la baie vitrée nous voyons des bruants des neiges faire tout un cinéma pour attirer l’attention et peut-être avoir quelques graines. Phil ouvre la porte de son garage et leur jette une poignée de graine. Le résultat est immédiat !
Les oiseaux arrivent par dizaine et se bousculent pour avoir chacun leur part de nourriture.
L’après-midi passe ainsi à toute vitesse et il est temps de retourner à Ísafjörður pour manger. Les prévisions d’aurores boréales sont prometteuses pour ce soir, on croise les doigts ! Tout au long du repas, nous scrutons l’évolution du nuage de particules sur la carte. Nous sommes tellement bien dans ce restaurant que nous nous faisons mettre dehors par la serveuse qui souhaite fermer.
Nous remontons dans la voiture de Phil qui nous conduit à un endroit à l’écart de la ville ou la pollution lumineuse est moins importante et ou les chances de voir les aurores sont plus importantes.
Nous débarquons sur un parking couvert de neige, pas 10 centimètres comme en France hein, nous préparons le matériel (appareils photos, trépieds, …) à la lumière des lampes frontales avant de tout éteindre et de procéder dans le noir.
Les aurores n’étaient pas extrêmement fortes ce soir-là, il était difficile de les voir à l’œil nu, tout au plus nous voyions des trainées blanches dans le ciel. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’était pas très impressionnant à l’œil nu, mais à travers l’appareil photo, c’était un vrai festival !!!
Au bout d’un moment, alors que mes doigts commençaient à geler, j’ai entendu une voiture qui arrivait par derrière sur la route au loin. J’ai repositionné le trépied pour cadrer la partie de la montage en bas de laquelle passe la route et j’ai lancé la pose longue.
Demain, direction la réserve d’Hornstrandir !