De la déception pour la fin du voyage …
Ce matin nous nous levons tranquillement après une nuit compliquée. Ma chérie a été malade cette nuit donc elle a été assez courte.
Nous partons rapidement après le petit déjeuner, direction Holbox.
Au programme, 200 kilomètres de route au milieu de la campagne du Yucatán et du Quintana Roo. Le voyage à fort mal commencé, après 30 kilomètres de route, nous nous rendons compte que nous avons oublié un maillot de bain à l’hôtel, demi-tour donc !
Nous repartons en totalisant une demi heure de retard.
Peu avant la frontière avec le Quintana Roo, nous tombons sur un barrage de police comme il y en a de partout au Mexique. Celui-ci a été … spécial …
Les policiers de l’état du Yucatán nous font arrêter la voiture, nous demandent où l’on va et d’où l’on vient. Puis il nous demandent le permis de conduire de ma chérie qui conduisait. S’en suit une inspection en règle du contenu de la voiture, de nos sacs et bagages.
Finalement, n’ayant rien trouvé de concret à nous reprocher, l’un des policiers annonce à ma chérie que son permis n’est pas valable au Yucatán et qu’il lui aurait fallu le permis international. _Ceci est faux, le gouvernement fédéral du Mexique reconnaît les permis de conduire Français ! _ Bref, n’étant pas sûrs et étant pressés par un policier en tenue quasi miliaire et sa mitrailette, nous n’avons pas relevé tout de suite la supercherie …
L’homme nous annonce que pour récupérer nos papiers (passeports et permis retenus en otage), il nous faut aller à Mérida, à 400 kilomètres de là pour payer une amende de 4200 Pesos (210 Euros). Ne pouvant clairement pas aller là bas, d’une part par ce que c’est loin et d’autre parce que ça sentait clairement l’embrouille, nous avons discuté avec le policier. Nous lui disons que nous n’avons pas assez de liquide pour payer « l’amende » sur place. Nous lui montrons l’argent que ma chérie avait dans son portefeuille (900 Pesos), il refuse. Il nous demande alors si je n’ai pas de l’argent sur moi, il le savait pertinemment étant donné qu’il avait fouillé mon sac …
Au final, il nous a laissé partir contre 1400 Pesos (70 €) qu’il s’est mis directement dans la poche. Nous avons appelé l’ambassade de France au Mexique, un peu trop tard, la personne – très sympathique – que nous avons eu au téléphone nous a dit qu’elle recevait fréquemment des appels de ce genre … Elle nous a dit que si nous l’avions appelée pendant le contrôle, elle aurait peut-être pu éviter que nous ne payions. Mais nous avons passé tellement de contrôles sans problème jusque là que nous n’y avons pas pensé sur le moment.
Nous avons tout de même pu rallier Chiquilá, la ville où nous nous avons garé notre voiture pour les trois prochains jours et de laquelle nous avons pris un ferry pout l’île de Holbox.
Nous débarquons sur l’île, prenons un taxi, et après un nouveau désagrément – minime mais pénible – à la réception de l’hôtel, nous pouvons enfin profiter du cadre paradisiaque et caraïbéen de Holbox !
Nous sommes sortis de nos hamacs pour profiter du coucher de soleil en marchant le long de la plage de sable blanc. Maintenant le but est de profiter des derniers jours qui restent en mode farniente ! 🙂 (et d’éviter la police !!!)
Ce soir nous avons décidé de nous faire un bon petit restau en bord de plage afin d’oublier les désagréments de la journée. En partant de notre hôtel nous fermons bien la porte et les fenêtres comme fortement recommandé par le personnel de l’hôtel a cause des « Mapache ». En français comprenez « ratons laveurs ». Vous savez ces adorables bestioles masquées que vous avez déjà du voir dans Pocahontas ! Ici c’est moi avec deux ratons laveurs qui squattaient la terrasse du restaurant 😀
Les ratons laveurs sont des animaux omnivores (ça veut dire qu’ils mangent de tout et surtout vos godasses si vous les oubliez sur le balcon de l’hôtel étant donné qu’ils ont une très mauvaise vue – d’où le masque ?! ) qui montent très bien aux arbres (et aux balcons des hôtels!). Ce sont des animaux plutôt sociables (facilement apprivoisables selon Wiki^^’), gloutons (oui oui ils n’hésitent pas à monter sur votre table au restau) et très mignons.
Voilà voilà nous étions bien contents d’avoir la chance d’en voir ce soir sans que nos chaussures ne soient dévorées !! Hihi