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Sur la route d’Izamal

Des pyramides et des cenotes !

Nous nous réveillons tranquillement vers 7h du matin, le chant des oiseaux tropicaux nous a sorti du lit. Nous nous préparons pour aller visiter le site archéologique d’Uxmal.

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La cité a maintenu son apogée pendant 150 ans, entre 800 et 950 après J.-C.

Cette pyramide est la plus connue du site, il s’agit de la pyramide du Devin. La légende dit qu’elle a été construite en une nuit par un nain appelé Tutulxiu (se prononce «Toutoul-tchiou »), aidé par des Alux (Alouche), des elfes Maya. Les Alux prennent vie la nuit, le jour ils ressemblent à de grosses pierres. Ils sont les gardiens des terres Maya.

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De l’autre coté de la pyramide, un second escalier. Ce dernier est orné sur ses côtés de masques représentant K’inich Ajaw, le dieu du soleil.

Les mayas utilisaient deux calendriers différents, l’un solaire – « Gaab » – comptant 365 jours (dont 5 néfastes), celui-ci est pratiquement aussi précis que le nôtre, la marge d’erreur n’est que de 19 minutes. Ils possédaient également un calendrier de 260 jours – «Solken» – utilisé pour comprendre les meilleurs jours pour se marier, faire la guerre, … Ces deux calendriers commencent le même jour, ils se rejoignent ensuite au bout de 52 ans solaires (18 980 jours). C’est un cycle pour les Mayas. La fin d’un cycle signifie le renouveau. Chez les Mayas, les fins de cycles s’accompagnaient de rituels de purification afin de repartir sur de nouvelles bases.

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Nous voilà maintenant à l’angle du palais du Gouverneur de Uxmal. Les côtés du bâtiment sont ornés de masques du dieu Chac, le dieu de la pluie.

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Voici une vue d’ensemble du palais du gouverneur. C’est pour accéder à ce titre que Tutulxiu ce serait plié à plusieurs défis.

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Groot aurait bien aimé devenir une personne importante dans le monde Maya. Mais il n’est pas d’une essence végétale sacrée pour les Mayas …

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Après la visite, nous rentrons à l’hôtel prendre notre petit déjeuner. Nous nous mettons ensuite en route direction Izamal. Nous avons prévu quelques arrêts dans des cenotes notoires sur le chemin.

Les derniers kilomètres pour y accéder se font sur des pistes au milieu de la jungle sèche du Yucatán.

A l’arrivée la découverte de chaque cenote est une petite part d’excitation ! En effet on ne sait jamais ce que l’on va trouver … un cenote fermé, complètement ouvert ou semi ouvert ! Et puis il y a le moyen d’accès plus ou moins facile voir original. A cela s’ajoute l’excitation du moment où l’on pourra observer ça :

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Il s’agit du cenote Dzombakal un cenote « grotte » où l’eau n’est nullement polluée par les déchets végétaux alentours. L’eau y est donc parfaitement cristalline d’un bleu variant de l’azur au turquoise. Dans ce type de cenotes comme dans certains autres les plongeurs pratiquent de la plongée ~~claustrophobe~~ dans des grottes (ma chérie était fascinée).

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Le deuxième cenote de la journée était celui de X’batun (mon préféré). Ce cenote est probablement plus vieux que les autres car entièrement ouvert. Cela signifie donc que toute la voûte de la cavité initialement formée s’est affaissée/écroulée et la partie bassin se retrouve donc à nue. La faune et la flore y sont beaucoup plus présents et l’on voit aisément les arbres qui reprennent leur droit sur la cavité anciennement formée. Ce petit côté tropical me plaît beaucoup.

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Enfin voici le cenote de Kankirixche avec son accès assez acrobatique et sa cavité semi ouverte formant un puis de lumière au dessus du bassin. Dans ce cenote l’eau occupe toute la place du trou formé par la cavité ce qui est très impressionnant car sans l’accès par l’escalier qui a été installé, l’entrée et la sortie de ce cenote ne seraient possible qu’en rappel. Une pure merveille de la nature.

Demain nous visiterons la ville d’Izamal avant de nous rendre à Chichen Itza. Notre étape du soir sera à Valladolid.